Publié dans Politique

Double défaite des Barea de Madagascar - Eric Rabesandratana tire sur ses joueurs !

Publié le mercredi, 08 septembre 2021


« Ce n’est pas ma faute ». Le coach des Barea de Madagascar, Eric Rabesandratana, se dégage de ses responsabilités suite aux deux défaites consécutives sur autant de la sélection malagasy aux éliminatoires du mondial 2022. L’ancien joueur du PSG, nommé à titre intérim à la tête des Barea de Madagascar, a réagi à la suite de la seconde déconvenue de son équipe, celle survenue à Dar –es- Salam (Tanzanie) face à la sélection locale mardi dernier, 2-3.
A entendre ses déclarations, ce technicien français d’origine malagasy semble rejeter la faute pour ces deux défaites sur les éléments qu’il a lui-même choisi pour endosser le maillot national. Il déplore, selon ses dires, « des légèretés dans le comportement ainsi que de manque d’envie de certains joueurs ». A l’issue du match perdu en Tanzanie, Eric Rabesandratana est décidé à faire du changement en appelant des « joueurs frais dans l’esprit et qui ont envie de venir dans la sélection nationale et de lui donner ainsi qu’au pays le maximum ».
Au-delà des insuffisances des uns et des autres sur le terrain, c'est pourtant et surtout le management d’Eric Rabesandratana qui est remis en cause par beaucoup d’observateurs. Le sélectionneur n’est pas vierge de tout reproche. Il a lui aussi affiché des défaillances qui remettent beaucoup de choses en question. Même si l'échec fait partie du sport, la manière intrigue. L’ancien défenseur du PSG n’a pas vraiment mis tous les ingrédients dans le plat pour réussir.
Des choix étonnants
Le sélectionneur avait carte blanche pour choisir les éléments qui formeront l’ossature de son équipe. Il a affirmé vouloir effectuer des changements lors de son installation à la tête des Barea, indiquant aller ratisser large et effectuer des détections pour composer la sélection. Pourtant, c’est le même sélectionneur qui, deux mois après, semble rejeter la faute sur des éléments qu’il a lui-même sélectionné.
Le manque de remise en question du coach sur sa gestion de match et plus généralement sur son coaching pourrait également être questionné. Alors que l’équipe nationale était menée 1 à 0 sur son terrain à Mahamasina, le sélectionneur n’a pas exploité les remplacements à sa disposition. Il a attendu le temps additionnel pour procéder à la plupart de ses remplacements.
De même, les observateurs ont été nombreux à faire remarquer l’apport de Carolus Andriamahitsinoro lors du match contre les Ecureuils du Bénin lors de son entrée en jeu. Beaucoup estiment que dans la foulée de l’égalisation des Barea à deux partout, une entrée en jeu de l’attaquant d’Al-Qadisiya aurait donné du répondant au jeu de l’équipe nationale, au lieu d’attendre le dernier quart d’heure de la partie.
Le sélectionneur a également beau jeu d’indiquer qu’il y a eu un manque de temps pour tout mettre en place. Faut-il pourtant remarquer que le nouveau staff des Barea n’a pas jugé utile de mettre en place un planning de regroupement et de match amical avant ses rencontres face au Bénin et à la Tanzanie. Ce n’est pourtant pas par faute de temps. Un créneau était disponible, mais les responsables n’en ont pas profité. Finalement, le fait que le sélectionneur soit basé à 10 000 kilomètres de Madagascar est remis sur la table par beaucoup. Il est reproché au coach de ne pas accorder une importance plus grande aux joueurs non expatriés.  Au lieu de balayer devant les portes des autres, il est ainsi suggéré au sélectionneur de balayer d’abord devant la sienne.
La Rédaction

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff